🍾 Résumé Vipère Au Poing Chapitre Par Chapitre

RésuméDurant l'été 1922, Jean et Ferdinand sont élevés par leur grand-mère paternelle dans le château familial de la Belle-Angerie, à quelques kilomètres d'Angers. Le décès de leur grand Lesclave du lagon résumé par chapitre. Demandé Par Admin @ 23/07/22 & Vu Par 4 Personnes. l esclave du lagon résumé par chapitre. Answer: l esclave du lagon résumé par chapitre. Questions similaires. Au bonheur des dames résumé chapitre 5. Demandé Par Admin @ 22/07/22 & Vu Par 5 Personnes. au bonheur des dames résumé chapitre 5. Voir La chevalierau bouclier vert résumé par chapitre. Voir La Réponse. Au bonheur des dames résumé chapitre 5. Demandé Par Admin @ 22/07/22 & Vu Par 9 Personnes. au bonheur des dames résumé chapitre 5. Voir La Réponse. Résumé l ile au trésor chapitre 2. Demandé Par Admin @ 20/07/22 & Vu Par 9 Personnes . résumé l ile au trésor chapitre 2. Voir La VipèreAu Poing Résumé Chapitre Par Chapitre Page 4 sur 21 - Environ 206 essais L'éducation sentimentale la façon de Dante et la façon dont Sarraute assemble ses souvenirs en fragments comme un collage d’images autonomes par des chapitres apparemment discontinus, qui pourtant s’enchevêtrent et entraînent le flou de la narration. Pour résumer : Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre Vipère au poing d'Hervé Bazin - Chapitre 16 de de résumé, couverture, notes et critiques des membres Kifim. Chapitre1 : En 1922 alors qu’il est encore tout jeune enfant, le narrateur joue dans le jardin de « La Belle Angerie », la demeure familiale. Il tombe sur une vipère endormie et la saisit par le cou. Extraitdu document. Présentation générale de l’œuvre : 1) L’œuvre Cette œuvre est un roman autobiographique d’Hervé Bazin publié en 1948, son titre est « Vipère au Poing ». Ce roman entre dans le parcours de l’autobiographie et de la thématique ; Art, technique, expression. L’étymologie de « autobiographique » vient de Téléchargerle livre Analyse de l'œuvre : Vipère au poing (résumé et fiche de lecture plébiscités par les enseignants sur fichedelecture.fr) de Hervé Bazin - Éditeur Cénacle (Editions du) - en version numérique. Lisez votre ebook - Analyse de l'œuvre : Vipère au poing (résumé et fiche de lecture plébiscités par les enseignants sur fichedelecture.fr) - sur votre liseuse où Plongezvous dans l¿analyse du chapitre 20 de Vipère au poing d¿Hervé Bazin pour approfondir votre compréhension de l¿¿uvre !Que retenir du chapitre 20 de Vipère au poing, le roman populaire qui fit scandale à sa sortie ? Retrouvez toutes les subtilités de ce chapitre dans un commentaire original et complet pour approfondir votre réflexi F1k2S. Portrait de l'auteur Hervé Bazin. Source Vipère au poing, un roman en partie autobiographique Vipère au poing est un roman qui a été écrit par Hervé Bazin. Il est paru en 1948. Même si le principe de l’autobiographie est détourné, puisque l’auteur ne parle pas directement en son nom mais en celui de Jean Rézeau son narrateur, son récit s’inspire largement de ce qu’il a vécu. D’ailleurs, originaire de l’Anjou, son histoire se place dans la même région. Il écrira par la suite deux autres romans La mort du petit cheval et Cri de la chouette, pour ainsi aboutir à une trilogie sur la famille Rézeau. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiRésumé de Vipère au poing Jules Sitruck dans le rôle de Brasse-Bouillon, enfant. Film de Philippe de Broca, "Vipère au poing", sorti en 2004. Des retrouvailles de mauvais augure En 1922, Jean Rézeau, dont le surnom est "Brasse-Bouillon", découvre une vipère et l'étouffe de ses mains. 25 ans plus tard, il décide de raconter sa jeunesse et ainsi d’expliquer ses rapports avec sa famille, en décrivant leur quotidien lorsqu’ils vécurent à La Belle Angerie, un vieux château familial. Chez sa grand-mère paternelle, son frère aîné, Ferdinand, et lui, ont passé, parmi des domestiques dévoués, quelques années d'enfance heureuses. Leurs parents et leur plus jeune frère séjournaient quant à eux en Chine. Son père enseignait en effet le droit international dans une université chinoise. Mais tout bascule lorsque Jean a huit ans sa grand-mère meurt d'une maladie des reins. Ses parents doivent donc rentrer de Chine, à la Belle Angerie. Lui et son frère ont au départ très hâte de revoir leurs parents et de découvrir ce petit frère, Marcel, qu'ils ne connaissent pas. Sauf que les retrouvailles vont très vite les décevoir à peine descendue du train, leur mère les repousse violemment et en vient même à les gifler, leur ordonnant ensuite de porter les valises. Et l’attitude de Marcel n’est pas chaleureuse. Seul leur père les embrasse. Un quotidien strict, sans confort ni tendresse Les nouvelles règles de vie instaurées par leurs parents et surtout leur mère sont drastiques. Ils ne peuvent manger que de la soupe, ne doivent consacrer leurs heures libres qu’à l’entretien du parc du domaine, se rendre à la messe tous les jours et, même au niveau vestimentaire, leurs conditions sont réduites. En effet leurs chaussures sont remplacées par des sabots grossiers, et ils sont aussi tondus, soit disant par mesure d’hygiène. Très vite ils commencèrent ainsi à souffrir du froid, de la faim, et se sentent privés de tous plaisirs puisque même tous leurs objets personnels leur sont confisqués. L’humiliation est aussi physique puisque leur mère n’hésite pas à les battre, quel que soit le prétexte. Ils en viennent ainsi à haïr profondément leur génitrice, qu’ils surnomment Folcoche la contraction de folle » et de cochonne ». Même s’ils passent exceptionnellement de bons moments avec leur père, qui se place à l’opposé du caractère agressif de sa femme, lui se contente de rester en retrait en se réfugiant dans son bureau pour s’occuper de sa collection d’insectes, ayant finalement lui aussi peur de Folcoche. Leurs précepteurs se succèdent mais leur mère finit par en trouver un qui lui convient l’abbé Traquet. Ferdinand et Jean lui donnent aussitôt le surnom de BVII. Celui-ci suit les strictes recommandations de leur mère, et il commence par fouetter Frédie, en raison des provisions trouvées dans sa chambre, rassemblées lorsque Folcoche se trouvait à l’hôpital. Mais Brasse-Bouillon ne reste pas inactif en cachette il réconforte son frère aîné. Ensuite, Brasse-Bouillon met son plan à exécution. Il jette le trouble chez Folcoche en lui laissant croire que le précepteur a vraiment été très clément avec le fautif. Puis, pour le contrarier il suggère au précepteur que sa mère le prend pour un simple domestique. Enfin, il obtient de son père que Frédie bénéficie d'une amnistie. C’est une petite victoire. Folcoche, interprétée par Catherine Frot, dans le film de Philippe de Broca 2004. Source Rezo Films La longue bataille entre Folcoche et Brasse-Bouillon Malheureusement, en raison de son audace Jean est devenu le principal souffre-douleur de Folcoche. Elle multiplie les humiliations à son égard et lui, les représailles. C'est la "guerre civile". À l'actif de Folcoche les soupes épouvantablement salées, les habits de son fils qu'elle déchire, l’accusant ensuite de négligence. Brasse-Bouillon n’abandonne pas la bataille il déchire la collection de timbres de Folcoche et arrose ses fleurs avec de l'eau de Javel. Pendant les repas, il réussit à soutenir son regard de plus en plus longtemps. Et pour faire payer à leur mère sa piété perfide, les frères s’allient et se défoulent dans les églises ils jettent les missels dans les bénitiers, détraquent les horloges, couvrent les murs de graffitis... Puis c'est la guerre "alimentaire". Folcoche leur donne à manger des aliments avariés et accuse ses enfants d'avoir voulu empoisonner les chevaux. Cela se retourne contre elle car cette accusation donne des idées aux enfants. Ils versent 100 gouttes de belladone dans le café de leur mère pour l'empoisonner. Mais celle-ci, qui a souvent utilisé ce médicament durant sa maladie, n'aura qu'une "simple" colique. Les enfants ne désarment pas après leur tentative d’empoisonnement, ils tentent de la noyer lors d’une promenade sur la rivière. Folcoche en réchappe miraculeusement. Folcoche, qui comprend qu'elle a échappé par deux fois à la mort, décide de se venger. Elle demande à l'abbé Traquet de fouetter Brasse-Bouillon, qu'elle soupçonne d'être le meneur. Il se barricade dans sa chambre et s'enfuit la nuit venue. La fugue de Brasse-Bouillon Il parvient à se rendre à Paris chez ses grands-parents maternels, les Pluvignec. Il est impressionné par ce sénateur, sa fortune, mais est incommodé par sa vanité. M. Pluvignec, lui, est amusé par l'audace de son petit-fils et il promet d'œuvrer pour réconcilier l'enfant et sa famille. Jacques Rezeau, le père, arrive à Paris pour chercher son fils et, à la grande surprise de ce dernier, il n'exprime aucune colère, juste de l’embarras. Jean en vient presque à regretter que ce ne soit pas Folcoche qui ait fait le voyage. Certes, il la déteste, mais elle, elle aurait fait preuve d'autorité et de fermeté. Brasse-Bouillon revient avec son père à la Belle Angerie. L'ambiance est plutôt à l'indifférence. Il prend alors l'habitude de se réfugier sur la plus haute branche d'un arbre de la propriété. Ce refuge, où il se rend très souvent lui permet d'analyser la nouvelle situation. Il sait que maintenant son combat contre Folcoche a changé de nature. Sa corpulence d'adolescent, ses initiatives, son assurance et son sens de la provocation impressionnent Folcoche. Il rêve d'être bientôt exclu de la famille. Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche. Image extraite de l'adaptation de Pierre Cardinal en 1971. De la haine en héritage Les travaux recommencent à la Belle Angerie il faut désherber les allées du parc, cirer les parquets du salon... Pourtant un anniversaire va modifier le quotidien. Cela fait vingt-cinq ans que le vénérable René Rezeau a été élu à l'Académie française. Jacques Rezeau, le père de Jean, souhaite organiser une grande cérémonie familiale pour fêter l'illustre octogénaire. Le jour de la fête, il faut écouter un discours assommant de trois heures. Jacques Rezeau profite de cette journée pour vanter les valeurs de la bourgeoisie et de la famille. Jean, pour sa part, a trouvé cette cérémonie désuète et incongrue. La haine qu'il éprouvait pour ses proches s'étend maintenant à toute sa famille et à toute la bourgeoisie. Brasse-Bouillon et Folcoche se ménagent quelque peu. Jean a maintenant quinze ans et commence à désirer les femmes. Il jette son dévolu sur Madeleine. Un dimanche d'été, en fin d'après-midi, il parvient à la séduire sous l'oeil attentif de Frédie qui, à la fois, contrôle le voisinage et s'assure de la réussite de son frère. Pendant quelques semaines, Jean savoure sa conquête, mais très vite il s'irrite des marques de tendresse de Madeleine. Pour lui, les femmes ne peuvent être différentes de sa mère, c'est pourquoi il s'en méfie. Finalement, les trois garçons vont partir comme internes chez les Jésuites au Mans. Reste une haine définitive entre Folcoche et Jean. Cette animosité a façonné pour toujours la personnalité du narrateur. Il n'a plus confiance en rien ni en personne. Il quitte la Belle-Angerie "une vipère au poing". Vipère au poing Auteur Hervé Bazin Genre Roman autobiographique Éditeur Grasset Collection Pourpre Lieu de parution France - Paris Date de parution Juin 1948 Illustrateur Caroline Ledoux Nombre de pages 237 Chronologie La Mort du petit cheval Vipère au poing est un roman largement autobiographique[Note 1] d'Hervé Bazin, sorti en 1948. Le livre décrit l'enfance et l'adolescence du narrateur, Jean Rezeau Brasse-Bouillon ». Ce dernier décrit ses rapports avec sa famille, et notamment sa mère Paule Rezeau, née Pluvignec Folcoche » contraction de folle et de cochonne, cruelle et peu aimante. Ce roman est un huis clos entre la mère indigne, les trois enfants martyrisés, le père lâche et un précepteur changeant. Résumé Durant l'été 1922, Jean et Ferdinand sont élevés par leur grand-mère paternelle dans le château familial de la Belle-Angerie, dans la région de Segré, au nord d'Angers. La mort de leur grand-mère oblige leurs parents, Jacques et Paule Rezeau, à quitter la Chine où le père enseigne dans une université de Shanghai, pour revenir s’occuper de leurs enfants. Avec impatience et curiosité, les deux enfants attendent leurs parents et le petit frère qu’ils ne connaissent pas sur le quai de la gare. En se jetant sur leur mère pour l’embrasser, ils se font violemment repousser par cette dernière qui souhaite descendre tranquillement du train. Leur nouveau petit frère, Marcel, leur adresse un salut presque froid. Seul leur père les embrasse. De retour au château, la famille et le personnel sont convoqués dans la salle à manger pour écouter la nouvelle organisation de la famille le père annonce un emploi du temps spartiate, avec messe dans la chapelle privée dès le commencement de la journée, vers 5 h, et à son achèvement vers 21 h 30. Pendant la journée, les études sont dispensées par l'abbé qui vit avec eux. Soudain, le père prend prétexte d’avoir des mouches à piquer pour se retirer, laissant ainsi son épouse, Paule, annoncer ses propres directives les enfants n’auront plus le droit au café au lait le matin mais à la soupe, ils auront les cheveux tondus par mesure d'hygiène et, par sécurité, elle ôte les poêles, les édredons et les oreillers dans leur chambre. Elle leur confisque tous leurs objets personnels. Quant aux heures de récréations, elles doivent être consacrées à l'entretien du parc. Pour ne pas user leurs chaussures et chaussettes, elle leur impose le port de lourds sabots, qu'ils peuvent » porter avec de la paille s'il fait froid. En peu de temps, les enfants sont affamés, frigorifiés, privés de tout confort, de toute tendresse, et constamment sujets à des brimades, punitions ou humiliations de la part de leur mère, sous l'œil de leur père qui semble préférer ne rien voir pour éviter un conflit avec son épouse. Au cours des repas, elle n’hésite pas à piquer violemment un de ses fils avec la fourchette s'ils n’adoptent pas une tenue qu'elle considère correcte. Quand la gouvernante tente de s’interposer, Paule la renvoie immédiatement, comme elle l'a déjà fait pour tout le personnel, à l’exception de Fine, la vieille cuisinière, à sa merci du fait qu'elle est sourde et muette. Les enfants qui détestent leur mère lui trouvent le surnom qu'elle porte dorénavant en permanence Folcoche », contraction de Folle et Cochonne. Ils gravent partout où ils le peuvent des VF rituels, signifiant Vengeance à Folcoche. Jean, le narrateur, est le fils qu'elle déteste le plus car il fait preuve d'une certaine audace, notamment en la fixant intensément pendant les repas, rituel » que les frères appellent pistolétade ». Lorsque Folcoche doit être hospitalisée en raison de graves problèmes rénaux, les enfants exultent, espérant que leur mère mourra de son mal, mais contre toute attente, elle survit. Toutefois, ayant laissé la maison suffisamment longtemps pour que les châtiments corporels ne soient plus assez efficaces sur ses fils, Mme Rezeau tente alors de séparer le trio en les montant les uns contre les autres. Ainsi, durant une expédition à laquelle ne participent que M. Rezeau, Jean et Freddie, elle profite pour obtenir de Marcel qu'il lui révèle une cachette dans laquelle les trois frères dissimulaient différents objets et nourriture dérobés. A leur retour, Jean et Freddie apprennent la trahison de Cropette et l'arrivée d'un nouvel abbé, surnommé par les enfants B VII, particulièrement cruel. Freddie doit assumer seul la responsabilité du vol des objets et de la nourriture et est fouetté. Dépités par la tournure des événements, les enfants tentent alors de tuer Folcoche. Ils cherchent dans un premier temps à l'empoisonner avec ses propres médicaments, mais la tentative se solde par un échec. Par la suite, lors d'une sortie en bateau, Brasse-Bouillon s'arrange pour faire tomber Folcoche dans la rivière de l'Omée. Paule, qui ne sait pas nager, parvient pourtant à s'en sortir. Folle de rage, elle cherche à faire fouetter Jean qui se barricade dans sa chambre puis s'enfuit durant la nuit afin de demander l'arbitrage de ses grands-parents maternels. La rencontre avec les parents de Folcoche est une déception pour le héros qui peut mesurer à quel point ceux-ci n'accordent aucune importance, ni à leur fille, ni à leurs petits-enfants. Finalement, Jean est ramené à la Belle Angerie par son père. Au comble du conflit qui les oppose, Folcoche tente de faire envoyer Jean dans une maison de redressement en dissimulant son propre portefeuille dans une cachette de la chambre des enfants, mais Jean - qui l'a vue faire - le lui restitue immédiatement et parvient à la convaincre de l'envoyer, lui et ses frères, au collège. Acculée, Folcoche doit céder. L'épilogue trace le parallèle entre la vipère réelle du début de l'histoire et celle, symbolique, représentant sa propre mère. Brandissant cette victoire contre la tyrannie maternelle, le narrateur conclut par ces mots "Merci ma mère. Je suis celui qui marche, une vipère au poing." Un roman autobiographique Dès la sortie du roman, Hervé Bazin le déclare autobiographique ; cependant, quand sortent les deux autres romans La Mort du petit cheval et Cri de la chouette formant la trilogie de la famille Rezeau, il modère ses propos et affirme que ce ne sont que des romans bien qu'ils soient largement inspirés de son enfance douloureuse auprès d'une mère sèche et autoritaire. Le contexte géographique Bazin situe le roman à Soledot, village proche de Segré en Anjou. Jean et ses frères ainsi que leurs parents, Fine, et les curés successifs apparus dans le roman vivent dans un manoir relié à une chapelle et à une boulangerie qu'ils appellent de façon très méliorative La Belle Angerie ». Hervé Bazin a lui-même grandi dans une propriété près de Segré, dans la commune de Marans, qui peut donc être identifiée au Soledot du roman. La famille Bazin y possédait une propriété, le Patys ou Pâtis, un petit château de la seconde moitié du XIXe siècle[1]. Une ferme située à proximité se nomme par ailleurs la Belle Angerie[2]. La description qui est faite de la Belle Angerie est plutôt fidèle à l'apparence du Patys, avec ses deux tourelles, ses verrières et le ruisseau qui coule à proximité, l'Ommée[1],[3]. En outre, de nombreux lieux existant réellement autour de Marans sont mentionnés au fil du roman, comme Bécon-les-Granits, Les Ponts-de-Cé ou Candé. Le contexte familial Hervé Bazin présente la famille Rezeau comme descendante d'un Claude Rezeau[4], et d'une famille "de Tanton". Cela est aussi le cas comme en témoigne la généalogie de la famille Bazin Claude Bazin, aïeul de l'auteur, né en 1645 a épousé une demoiselle de Tanton de La Gaugrières. La seule différence entre le roman et la réalité réside dans le fait que Bazin s'appelait en réalité Jean-Pierre Hervé-Bazin ; son père était Jacques Hervé-Bazin, fils de Ferdinand Hervé et Marie Bazin[5]. Le patronyme "Rezeau" rappelle le nom du château qui a appartenu à des ancêtres d'Hervé Bazin, le château Rezeau à Andard[6]. Dans le roman, peut-être pour des raisons de simplification, Bazin crée l'histoire de la famille Rezeau, dont le domaine se transmet de père en fils. Chez les Hervé-Bazin, en fait, le Pâtis s'est transmis par sa grand-mère. L'académicien René Rezeau du roman qui est un frère du grand-père paternel de Jean, est dans la réalité l'académicien René Bazin, frère de la grand-mère paternelle. Entre le roman et la véritable famille d'Hervé Bazin, les prénoms et noms des personnages sont souvent à peine modifiés. Par exemple, la famille Rezeau est composée de Jacques Rezeau docteur en droit et Paule Pluvignec, et de leurs enfants Ferdinand dit Chiffe, Jean dit Brasse-Bouillon et Marcel dit Cropette. La famille Hervé-Bazin est composée, elle, de Jacques Hervé-Bazin aussi docteur en droit et Paule Guilloteaux, et leurs enfants, Ferdinand, Jean-Pierre et Pierre. À noter que dans l'édition "J'ai Lu", Hervé Bazin fait un lapsus repris par l'éditeur en écrivant "Pierre" pour désigner "Marcel" dans le dernier chapitre de Vipère au poing. Les noms et prénoms des oncles et tantes de Hervé Bazin n'ont également été que très peu modifiés, comme Michel Hervé-Bazin, protonotaire apostolique, qui apparaît avec la même fonction cléricale dans le roman, avec pour identité Michel Rezeau. Les nombreux témoignages de l'écrivain, ainsi que de sa fille, Catherine, elle aussi écrivain, réaffirment la cruauté de Folcoche, confirmant ainsi le caractère autobiographique du roman. Adaptations à l'écran L'œuvre d'Hervé Bazin a fait l'objet de deux adaptations, l'une pour la télévision, l'autre pour le cinéma, qui ont conservé le titre du roman. La première adaptation[7] a été diffusée à la télévision en 1971, dans une réalisation de Pierre Cardinal, avec Alice Sapritch qui y interprète une Folcoche marquante. La seconde adaptation est sortie sur les écrans en 2004, dans une réalisation de Philippe de Broca, avec Jacques Villeret et, dans le rôle de Folcoche, Catherine Frot. Suite Ce roman, écrit dans un français exemplaire, est étudié par les collégiens français et reste une référence sur l'enfance difficile. Il est suivi de La Mort du petit cheval, qui relate le passage à l'âge adulte du héros et sa transformation par l'amour et la paternité, puis de Cri de la chouette, qui voit, vingt ans après, l'arrivée de Folcoche dans la famille recomposée de Jean et les troubles que provoque son affection tardive et maladroite pour son fils. Éditions Première édition imprimée Hervé Bazin, Vipère au poing, Paris, Bernard Grasset, coll. Pourpre », 1948, 256 p. BNF 41623141 Livre audio Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Auvidis, 1988 EAN 329-84-9000-704-4, BNF 38145428Support 4 cassettes audio ; durée non connue ; référence éditeur Auvidis Z125 AD 803. Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Auvidis, 1995 EAN 329-84-9000-704-4, BNF 38145428Support 5 disques compacts audio ; durée 5 h 38 min environ ; référence éditeur Auvidis AZ704 AD 104. Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Naïve, 3 juin 2004 EAN 329-84-9000-759-4Support 5 disques compacts audio ; durée 5 h 38 min environ ; référence éditeur non connue.[Note 2] Sources Notes ↑ Voir aussi l'article autofiction ↑ Naïve est le repreneur de l'ancien catalogue d'Auvidis. Références ↑ a et b Base Mérimée Demeure dite le Pâtis ↑ Ouest-France, Hervé Bazin Marans se souvient de son romancier, 20 décembre 2012 ↑ Vipère au Poing ↑ Peut-être est-ce une allusion au capitaine de l'armée de Charette, en Vendée, Pierre Rezeau, qui a bien existé. ↑ Hervé Bazin, Abécédaire, article Bourgeoisie paléo » ↑ Pierre-Louis Augereau, Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, page 312 ↑ Vipère au poing sur Voir aussi Articles connexes Poil de carotte 1894, roman autobiographique de Jules Renard Liens externes Le roman Vipère au poing a été le premier d’Hervé Bazin. C’est grâce à lui qu’il est devenu célèbre. Ce roman est la première pierre de l’édifice d’une trilogie racontant la vie de Jean Rezeau. Le premier relate son enfance, le deuxième sa vie de jeune adulte et le troisième, sa vie d’homme mûr. Ce dernier volet relate entre autre la mort de sa mère Folcoche. Le premier roman a été publié en 1948, c’est une œuvre autobiographique, tout comme ses suites, La mort du petit cheval et Le Cri de la Chouette. Le succès de Vipère au Poing est tel, qu’il a été adapté à la télévision par Pierre Cardinal en 1971. C’est l’actrice Alice Sapritch qui a interprété le rôle de Folcoche. L’histoire commence en 1922, plus précisément durant l’été de cette année. Jean Rezeau n’était alors qu’un enfant, lorsqu’il fit la rencontre d’une vipère qu’il étouffa de ses propres mains. Il fut alors comparé à Hercule, le héros de la mythologie grecque, après cet acte. Le personnage mythique, avait lui aussi étranglé deux serpents alors qu’il était dans son berceau. C’est Jean Rezeau lui-même, 25 ans plus tard qui devient le narrateur de l’histoire. Il a écopé du surnom de Brasse-Bouillon. Il parle de la propriété de sa famille, La Belle Angerie. Il présente ensuite sa grand-mère du côté de son père, Mme Rezeau. Lui et son frère ainé, nommé Ferdinand, avaient passé quelques années chez elle, entourés de domestiques dévoués durant leurs enfances lorsque leurs parents firent un séjour en Chine. Son père étant professeur de droit international dans une université chinoise. Sa grand-mère mourut d’une maladie des reins lorsque Jean avait huit ans et ses parents ont alors dû rentrer de leur séjour. Il raconte son impatience de retrouver ses parents avec son petit frère Marcel, que son frère et lui ne connaissaient pas encore. Lorsque leurs parents arrivèrent sur le quai de la gare, les moments de retrouvailles ne s’étaient pas vraiment déroulés comme ils l’espéraient. Les deux frères, en voyant leurs parents sur le quai de la gare de Segré, se précipitèrent tous les deux pour les accueillir et embrasser leur mère. Sauf que celle-ci ne voulait pas s’adonner à ce moment de tendresse et au lieu de les embrasser, elle leur mit une gifle tout en leur ordonnant de porter les valises. A partir de ce moment-là, monsieur Rozeau avait cessé de travaillé et ne vivait plus que des revenus de la propriété. Complètement dominé par sa femme, il ne s’occupait jamais de ses enfants et préférait faire une collection d’insectes. Le narrateur continue alors par la description des autres membres de la famille. Il commence par sa mère, Mme Rezeau, petite fille d’un banquier et fille d’un sénateur. Issue d’une famille riche, elle a pu apporter une gigantesque dot au mari que ses parents ont choisi pour elle. Il poursuit ensuite par la présentation de ses frères, en commençant par l’ainé, Ferdinand dit Fredie. Ce garçon est également surnommé Chiffe à cause de sa nature peureuse et timide. Par la suite, il y a le jeune frère qui porte le nom de Marcel, considéré par leur mère comme fourbe et travailleur, c’est son préféré. Le narrateur se décrit comme étant un enfant joufflu au caractère bien trempé et rebelle, mais qui aimait la vie. La discipline que les parents avaient décidé d’instaurer à leur arrivée était très dure. Les horaires établis par Monsieur Rezeau étaient très strictes et les brimades sévères de Madame Rezeau étaient de plus en plus humiliantes. Une des plus marquantes selon le narrateur, fut la fois où elle les a tondus avec une tondeuse qui servait à la base pour l’âne Cadichon. La cruauté de la mère envers les deux frères aînés se ressentait de plus en plus avec sa partialité. Elle a également chassé la gouvernante, Ernestine, qui avait osé protester son autorité. Son règne tyrannique pouvait alors reprendre du terrain, elle confisqua les jouets des enfants, les priva de promenade et les obligea à se confesser devant elle et le percepteur pour les péchés qu’ils avaient commis dans la journée. Le petit dernier en profitait pour dénoncer ses ainés à chaque occasion. Fredie et Jean se réfugièrent alors dans l’hypocrisie et donnèrent à leur mère le surnom de Folcoche, une combinaison de folle et de cochonne. Lorsqu’un jour leur père décida d’emmener les enfants à la chasse et qu’ils passèrent une bonne journée, elle ne le supporta pas et décida de sévir, mais le père s’était interposé. Vexée par cette humiliation, elle décida de battre les enfants, le jardinier qui avait pu assister à la scène s’est fait licencier. Un soir pendant la prière, Folcoche s’était évanouit. Le médecin avait diagnostiqué des calculs à la vésicule. Mme Rezeau devait alors lutter contre une douleur immense mais aussi contre le regard de Brasse-Bouillon, qui avait décidé de la fixer pendant le repas. Il a pu tenir 8 minutes ce soir-là. Le jour du 14 juillet de l’année 1927, Folcoche fut hospitalisée à Angers pour subir une opération de la vésicule biliaire. En l’absence de leur mère, les garçons avaient laissé pousser leurs cheveux et leur père se sentait beaucoup mieux. Il n’avait plus de migraine et décida d’initier les enfants à sa passion des insectes. Comme Folcoche tardait à retrouver la santé, ses fils commencèrent à rêver sa mort et faisaient des stocks de provisions dans la chambre de Fredie au cas où elle serait de retour. Lorsque Folcoche rentra à la Belle Angerie après plusieurs mois d’absence, ses fils avaient bien grandit et les gifles avaient beaucoup moins d’impacts sur eux. Elle essaya par tous les moyens de trouver une autre parade. Elle voulait renvoyer Fine, la femme qui était au service de la famille depuis trente ans mais Monsieur Rezeau s’y opposa fortement. Les trois frères étaient plus solidaires que jamais, Folcloche essaya de corrompre le petit dernier mais sans résultat, Brasse-Bouillon a réussi à les garder unifiés. Pour mettre au point une nouvelle stratégie, Folcoche décida d’éloigner les deux aînés avec leur père, ils partirent en voiture dans le Gers. Mais étrangement, Brasse-Bouillon ne pouvait pas supporter une vie dénuée de toutes interdictions, sa mère lui manquait. Marcel, le frère cadet leur rendait les nouvelles de la Belle Angerie, leur mère avait engagé un précepteur très sévère et avait découvert la cachette de provisions dans la chambre de Fredie. Le retour s’annonçait sanglant. Au retour à la Belle Angerie, Frédie fut fouetté par le nouveau précepteur à cause des provisions cachées. Son ainé le réconforte en cachette et fit croire à Folcoche que le précepteur avait été très souple envers son frère. Il avait fait également croire au précepteur que sa mère ne le prenait que pour un simple domestique. Il parvint aussi à obtenir l’amnistie pour son frère par le biais de son père. A partir de ce moment-là, Jean était devenu le principal souffre-douleur de sa mère. Mais il ne s’était pas laissé faire, il avait déchiré la collection de timbre de sa mère et la guerre continua ainsi, allant même jusqu’à l’empoisonnement de Folcoche, qui échoue. Elle décida alors de se venger en faisant fouetter Brasse Bouillon mais il s’était enfuit dès la tombée de la nuit. Il est parvenu à se rendre chez les Pluvignec, ses grands-parents maternels, à Paris. Le sénateur vivait dans le quartier d’Auteuil, une fortune qui avait impressionné son petit-fils, qui était tout de même incommodé par sa vanité. Constatant l’audace de Brasse Bouillon, il avait promis d’essayer de rendre possible sa réconciliation avec sa famille. Son père, M. Rezeau, était arrivé à Paris pour chercher son fils sans aucune once de colère mais avec un embarras prononcé. Jean aurait presque souhaité que ce soit sa mère qui vienne le chercher, elle aurait arboré une conduite ferme et autoritaire. Ils revinrent tous les deux à la Belle Angerie dans une ambiance d’indifférence. Brasse-Bouillon savait que son combat avec sa mère avait pris une autre tournure. En grandissant physiquement et prenant de l’assurance, il rêvait de se faire exclure de la famille. René Rezeau, fêtait les 25 ans de son élection à l’Académie française. Jacques Rezeau, le père de Jean, souhaitait organiser une grande cérémonie en famille pour l’occasion. Jean avait trouvé la cérémonie vieillotte et indécente. Alors qu’il n’éprouvait de la haine que pour ses proches, elle s’était étendue à toute la famille et la bourgeoisie. Brasse Bouillon et Folcoche étaient dans une sorte de trêve, à 15 ans, il décida de séduire une infirmière du nom de Madeleine sous le regard attentif de son frère Fredie, qui voulait que son frère réussisse. Il parvint à ses fins mais pris vite ses distances parce qu’il fut persuadé que toutes les femmes pouvaient être comme sa mère. Folcoche décida de tendre un dernier piège à Jean en l’accusant de vol, mais il l’avait anticipé et aavait déjoué le plan de sa mère. Leur but étant le même, que Jean parte au collège avec ses frères. Il a prévenu Madeleine qu’il s’en irait, elle fondit en larme. Les trois frères étaient partis chez les Jésuites au Mans comme internes. La haine entre Jean et sa mère demeure encore, une animosité qui a façonné la personnalité de Jean. Il n’eut plus confiance en rien ni en personne. Il quitta alors la Belle Angerie, “une vipère au poing”.

résumé vipère au poing chapitre par chapitre